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Milieux aquatiques

Le Faouet - Rivière Ellé © Arnaud De Buyzer

Ce sont des écosystèmes caractérisés par des habitats, des populations animales et végétales traduisant la présence d’eau (cours d’eau, plans d’eau, zones humides et zones inondables).

Les milieux aquatiques sont des environnements nécessaires à un bon équilibre du bassin versant que ce soit en termes de richesse biologique ou de réserve hydrique et de rôle épuratoire. Leur fonctionnement est étroitement lié à celui des eaux souterraines.

Cours d’eau et zones humides font l’objet de dispositions et règles dans les 3 SAGE portés par le SMBSEIL.

Les cours d’eau

La structure d’un cours d’eau ©AFB 2018

L’article L.215-7-1 du code de l’environnement donne la définition d’un cours d’eau :

Constitue un cours d’eau un écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l’année. L’écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales.”

Afin de lever les incompréhensions qui persistent sur la localisation et l’entretien des cours d’eau, l’instruction du Ministère de l’écologie, en date du 3 juin 2015, a demandé aux services de l’État (Direction Départementale des Territoires et de la Mer), d’établir une cartographie des cours d’eau et d’élaborer un guide d’entretien. Il est indispensable de bien s’informer sur le statut de l’écoulement avant d’envisager la réalisation de travaux. Les travaux et opérations d’entretien sur un cours d’eau ayant des répercussions sur la nature environnante, sont encadrés par la réglementation relative à la police de l’eau.

Liens vers les cartographies départementales des cours d’eau :

Les zones humides

A quoi servent les zones humides ? ©CAMAB

 

La notion de « zone humide » englobe de nombreux espaces dont la caractéristique est d’avoir un sol engorgé en eau au moins temporairement. Prairies, landes, boisement, vasières… les milieux humides sont multiples.

Prairie à jonc bord Blavet_SMBSEIL

Prairie à joncs au bord du Blavet ©SMBSEIL

En France, le législateur a donné une définition juridique aux zones humides dans l’article L211-1 du code de l’environnement :  ce sont des “terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles – qui aiment l’eau – pendant une partie de l’année“.

 

 

L’Isole à Pont Penvern à Scaër ©SMBSEIL

Si certaines zones humides peuvent être situées loin du réseau hydrographique, l’essentiel d’entre-elles le borde en formant un corridor quasi-continu qui joue un rôle fondamental dans le fonctionnement des bassins versants. Elles agissent notamment comme des filtres qui permettent d’améliorer la qualité de l’eau des cours d’eau en épurant les flux provenant des versants et comme des éponges qui, en stockant l’eau en période de pluie et en la relarguant en période sèche, contribuent à limiter les crues et les assecs des cours d’eau. Ce sont aussi des zones importantes pour la biodiversité.

 

 

Longtemps objets de destruction au profit d’activités humaines, urbanisation (affouillement, remblaiement), aménagements hydrauliques (création de plans d’eau, rectification du lit des cours d’eau), drainage et mise en culture, leur préservation, leur restauration et leur gestion durable sont aujourd’hui d’intérêt général et relèvent d’une responsabilité collective.

Pour en savoir plus :

 Pour avoir un aperçu des orientations et actions relatives aux cours d’eau et zones humides des bassins versants du Blavet, du Scorff et de l’Ellé-Isole-Laïta, consultez les pages spécifiques à chacun de ces bassins.

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